
Dans la nuit, ils viennent doucement
j’entends leur pas crisser sur la neige molle.
Dans la montagne peu de bruit.
A part le silence pesant des loups
qui attendent en expirant dans l’ombre leur haleine bleutée.
Perdu parmi les hommes
j’ai emprunté le sentier raide et tordu
et voici je suis venu
Dans la nuit j’ai hurlé et les loups sont arrivés.
Je les ai tous reconnus et ils m’ont reconnu.
Puis nous avons couru à perdre l’homme
Puis nous nous sommes engouffrés
Au plus profond des soleils noirs.