
Juste le vent qui joue dans les cimes des arbres
qui courre sur la plaine caressant les herbes
juste le vent qui erre
voilà ma vie ce rêve éveillé.
tous ces voyages pour m’inventer un pays
tous ces regards pour inventer le tien
Juste le vent qui erre
sans but ivre de liberté
sans but assoiffé de milles soifs
Juste le vent
Ami du silence qui ne répond jamais
que par des silences de plus en plus épais
j’écouterai la pluie tambouriner sur les pavés
j’écouterai les cris des oiseaux à la frontière de l’aube
j’inventerai le monde à chaque fois
et me rendrai ponctuel à tous ses enterrements
crierai bravo, une autre , encore !
Juste le vent qui courre à perdre haleine
sous le soleil chauffant les grains d’été
juste le vent sur tes cheveux
auréolés de rires d’enfants .
Et puis soudain le vent tombera
et puis soudain on ne saura pas
tout se taira on oubliera
et on criera bravo, une autre, encore !
tout recommencera bien sur
Le vent , le silence caressant les blés
les cheveux d’enfants et le duvet des vieux.