
Quand on veut voyager et qu’on n’a pas d’argent, pas de temps, pas le courage, enfin quand on a une envie et qu’on fait tout pour ne pas la réaliser finalement, celle ci se faufile malgré tout pour parvenir peu ou proue à la surface du territoire matériel.
Peindre c’est aussi au delà des buts que l’on se dit une façon de laisser parler ces envies de voyages qui pendant longtemps furent compressées, maltraitées, oubliées.
Avec l’arrêt de la cigarette et la disparition des écrans de fumée multiples la vue devient plus claire, la main retrouve la fermeté du manche du pinceau, la souplesse et l’onctuosité des huiles.
Et s’il faut passer encore une fois par le noir et le blanc comme étape obligée ce n’est plus une raison pour ne pas accepter ce que l’envie murmure depuis si longtemps. Cela faisait longtemps que ça me pendait au nez. Ça va s’appeler » voyages intérieurs » c’est juste le titre et je ne sais pas où je vais.
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