
Un enfant qui creuse des rivières dans la boue,
qui coupe en deux des vers de terre
sans s’embarrasser autrement,
qui écorche le cœur de tout ce qui l’entoure,
ce pourrait être toi comme moi,
c’est surement toi et moi.
Le colibri le sait
et c’est pourquoi il s’installe mimant l’agitation
comme un beau diable
pour s’abreuver à la rosée.
quand il n’y aura plus de plante,
plus de feuille nul
ne sait ce qu’il deviendra.
Il ne restera plus que toi et moi
et tout ce gâchis tout autour de nous.
Et la seule question
alors sera :
Y a t’il encore un colibri quelque part pour justifier les larmes ?