De quel ordre me parle-tu ?
Quelle confusion t’effraies que tu tentes sans relâche de fuir ?
En la fuyant ne vois tu pas comme tu la nourris plus encore ?
Le secret tient en peu de choses et cependant je ne peux te les dire.
Pour contourner la loi je m’essaie à la métaphore.
Je te parle de vases et de coupes que nul ne voit plus.
Les doux baisers, l’ivresse joyeuse et la soif intense les auront usés
Esseulés, abandonnés, délaissés par toutes les distractions
Comme un cœur qui bat et qu’on n’écoute plus
Comme un chant d’oiseau révélé par l’abandon
Emporte tout sur son passage.
Comme un crocus qui perce la dernière neige
En recevant tes larmes de gratitude.