Comme un vieux livre d’alchimie dont on ressort idiot
Mais à la fois joyeux et triste.
Elle est ainsi ma bien aimée.
Je ne comprends rien à ce qu’elle dit, comme à ses joies à ses colères
Et cependant les heures sont limpides auprès d’elle.
Elle s’obstine sur ce que je considère n’être que des riens
et délaisse boudeuse mes grandes envolées lyriques.
Sois simple bon dieu me souffle t’elle
Mais quand j’essaie elle rit à gorge déployée.
Elle m’étouffe parfois de mille assauts simultanés
rien que pour voir si je sais conserver le cap au Nord.
Mon Nord c’est elle assurément et j’y reviens obstinément.
D’autres me font souvent les yeux doux me promettent
puis s’évanouissent sous les baisers de mes silences.
Ma bien aimée me sourit et même rit
Et avec elle je ris aussi
Nous traversons les hivers et à chaque nouveau printemps
nous nous étonnons mutuellement de l’apparition des bourgeons,
nous célébrons le moment d’admirer la floraison
En buvant du vin un peu âpre dans du verre épais voir un peu sale.
Mais qui vaut tout autant que de la bohème le cristal.
Très beau texte poétique !!
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Oh merci te voici dans le cercle toi aussi 😊 belle journée José !
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