Elles surgissent lorsque tout est terminé
Longtemps parfois après la déflagration
Une fois que l’on tente de se ressaisir
Comme on peut.
Les raisons d’aimer sont semblables
Aux raisons de tuer
Sans raison vraiment
Et pourtant c’est ainsi que nous nous expliquons
Les choses
Celles qui nous traversent
Laissant sur nous une ombre et une lumière
Nous donnant ainsi une sorte de visibilité
Illusoire.
Quand je pense à toi
Je ne trouve pas de raison
J’entends juste ton rire et tes cris
Et la fraîcheur de ton regard
Dans la nuit d’un été intemporel