Tirer la phrase de l’ un vers le deux, en s’éloignant du premier
sans atteindre vraiment le second,
la laisser se poser dans l’entre deux.
Cela demande plus que du temps
toute une éternité
dans la fulgurance d’un instant.
Pour s’oublier en premier
pour apercevoir en plissant les yeux
pas que les yeux
toute une totalité pour trouver l’issue
l’incomplet qui offre le possible de l’évasion.
Par la faille se lacher
voltiger comme un nageur en apnée
apercevoir tout au fond par delà la surface
la silhouette de l’étranger
l’appel du familier
et s’arrêter à ce point là
dans l’entre deux.
l’antre d’Eux.