Devant tant de candeur qu’il confond régulièrement avec l’idiotie, il se tient impuissant.
Sans doute d’un mot est t’il capable de tout détruire. La détruire.
Comment faire pour l’accompagner dans cette illusion de douceur et de tendresse tout en restant fidèle à lui-même. A cette dureté, cette brutalité auxquelles il s’accroche depuis toujours.
Certains jour il se dit c’est un service à rendre de déchirer le voile d’illusion qui la recouvre
Certaines nuit il se tait et regarde la lune par la fenêtre lorsqu’elle dort paisible.
Au bout de plusieurs années de questionnement et d’hésitations
Il la prend dans son sommeil
Dans un rêve
Il tente de rester dur et fièr comme d’habitude.
Mais cette fois il ne le peut.
Tout son effort est vain.
Entre candeur et force
l’alchimie de l’instant
crée l’union des opposés.
Les voiles se déchirent
les chants d’oiseaux éternels.
Jaillissent dans l’aube
Tandis que la semence en refluant comme la marée
s’élève en vapeur dans le ciel rose
de sa matière grise.