Elle suppose, c’est son truc. Moi j’agis. Je navigue en solitaire sur l’océan de ses suppositions. Sans autre boussole que le sel qui se dépose sur ma langue suivant le beau temps ou la bourrasque.
Je suis mon instinct et voilà tout. Je ne suis peut-être rien d’autre. Je me confonds avec lui. On ne peut pas nous dissocier. On ne le peut plus désormais.
Je pourrais faire autre chose. Devenir riche à millions, partir sur Mars, explorer le Pérou, ou m’installer sur le bord d’un canal bourbonnais à lancer ma ligne toute la journée ce serait exactement pareil.
Je le sais désormais.
Mon instinct fonctionnerait exactement de la même façon sur l’océan de toutes les suppositions.
Il y a toujours ce genre d’océan à traverser n’est ce pas ?
Surtout en soi-même.
Et pas qu’un seul.
Pour trouver la terre ferme bonjour…
Dans l’il et dans l’elle, tout essayé comme dans le nous, le vous , le ils.
Le je aussi énormément.

Et puis parfois je m’arrête au tu pour me reposer.
Le tu c’est bien.
Tu veux ou tu ne veux pas, je n’en fais pas un camembert.
Et en fait je m’en fous, je veux dire que cette part de moi qui navigue sur tous les océans s’en fout totalement.
Elle ne jure que par les arabesques que tracent les oiseaux dans le ciel
par le gout du sel
la clarté bleue de l’orage
et la saveur acide des citrons.
Bon jour Patrick,
Ce texte me « parle » complètement…
Max-Louis
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Tu nommes même le fromage…
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Oh oui capital le fromage ! 🙂
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J’aime vraiment beaucoup la lumière qui émane dans le fond de ton tableau.
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