
Il y a cet arbre planté au beau milieu du bac à sable. Il en a vu passer des gamins celui là. Il doit en connaitre un sacré rayon sur les désirs, les vicissitudes et les turpitudes de tous ces morveux. Ces morveux qui grandiront et deviendront des femmes et des hommes qui l’oublieront.
Comment les perçoit-til s’il les perçoit ? c’est une énigme quand on pense au temps qu’il faut entre la graine et la cime.
Un petit coup de canif par ci par là pour inscrire un prénom, un cœur, une branche cassée pour dire le dépit, ce ne sont que des aléas, des collisions de moustique sur le pare brise de la durée.
Un tourbillon de feuilles mortes que ces générations qui passent irrémédiablement de septembre à juin et qui s’en vont vers d’autres bac à sables.
Nous vivons tous dans des temps des durées comme derrière des cloisons, la seule chose qui reste immuable c’est le sable qui s’écoule de nos mains jouant dans ces bacs à sable.
C’est effroyable de savoir qu’on est ici et un jour ailleurs, passer d’un état à un autre… S’il pouvait parler, il conterait tellement de secrets…
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Qui est ici, qui est là ? that is the question … 🙂
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Pas faux…
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