Ulysse dit attachez-moi à ce putain de mat je veux aller jusqu’au bout, entendre le chant de ces putains de sirènes.
Genre héros de chez héros y a pas mieux
ou pire.
Je m’attache à mon pinceaux tout seul, j’ai perdu l’équipage quelque part sur une côte de Papouasie ou dans un désert Mongol.
Y plus que mon épouse, ma chatte et mes pinceaux
C’est pas l’arche de Noé non plus.
Et on vogue doucement mais surement vers la plus belle des sources
l’incohérence.
On allume la télé ça nous fait pareil qu’entendre les piafs chanter
tout se mélange
on s’en fout
Peut-être qu’au bout de tout ça
tous ces beaux parleurs ces menteurs découverts pour ce qu’ils sont
se jetteront par dépit du haut des falaises
A vrai dire on s’en fout
Le blabla reviendra d’une façon ou l’autre
Le blabla est le joli masque que porte l’incohérence
Voguons voguons comme disait Fellini
et tant pis pour les galères.
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