C’est le même sentiment, la même douleur, le même écho
tout persiste
joie et douleur se côtoient.
Même pour ceux qui viennent après
et qui ne t’ont pas connu.
La nostalgie peut se transmettre
ici pas besoin de règle
On se retrouve exilé comme on se retrouve juif.
Que ce soit par père ou mère
par la montagne et les rivières.
On est différent et on va passer sa vie à le refuser
et on va passer sa vie à l’accepter.
Peut-être que je n’irai jamais vers toi
Peut-être ne donnerais je aucun fruit
Pour tenter d’arrêter la chaine
conscient ou pas.
Peut-être qu’un jour j’inventerai la paix.
Même pour ceux qui sont venu avant
et que je ne connais plus.
Mais que je connais tellement
que je connais autrement.
Je ne sais plus de quoi tu es fait
à force de tout me rappeler
j’ai oublié la vérité.
Et pourtant tu es là
derrière mes yeux clos
Comme des larmes contenues
de lourds trésors amassés
qu’il semble impossible de partager.

Huile sur toile 30×30 cm
Texte et tableau en parfaite harmonie.
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Oui je l’ai d’abord peint et ensuite j’ai cherché ce que ça pouvait bien vouloir dire…merci Patrick !
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Beau texte Patrick, et le tableau exprime bien le sujet…
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Merci José ❤️🙏
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Beau texte Patrick… et le tableau traduit bien l’exil…
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