La difficulté de ces deux mots accolés.
Pensée et création.
Penser la création.
Comme si le pouvoir de la pensée pouvait par l’action créer.
C’est ce que j’ai depuis le début refusé.
Le pouvoir de la pensée m’est toujours apparut destructeur plus que créateur.
Et encore ce ne sont que des mots.
Détruire et construire, ce ne sont que des mots.
En deçà un mouvement remue.
C’est la contorsion de l’arbre dans le temps pour trouver son équilibre.
Détruire et construire, abandonner et retrouver à tâtons
Dans la douleur et la joie et toutes ces sensations
comme des gammes, de la corne au bout des doigts.
feuilles et bourgeons
un miracle de fleurs parfois mais rare.
Est ce que ça irait mieux, plus vite s’il y avait une volonté ?
Une volonté en accord avec l’intention
un trésor ?
Puisque souvent elles s’opposent.
La volonté née du siècle
l’intention née du présent.
Comment les réunir ?
ce n’est peut-être que cela la fameuse pensée créatrice
un office
un mariage.
Et l’intermédiaire disparait soudain
quand la fête bat son plein.

Belle réflexion.
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En tous cas, le trait me semble « en accord avec l’intention »…
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