la peur d’aller vers l’autre
de devenir l’autre
de ne plus être tout à fait soi.
c’est une marée lente
Solution possible : l’interactivité ?
le like le commentaire le signe
qu’on y est allé
et faut le prouver
à soi à l’autre à qui à quoi ?
les plus malins diront à l’algorithme.
les autres parce que c’est comme ça.
c’est souvent comme ça
Des fois j’y vais je ne dis rien je ne fais rien
je suis là
comme n’importe qui
comme n’importe quel autre.
et j’adore ça.
Cette peur d’aller vers l’autre
je la connais bien
j’ai lutté beaucoup contre elle
et je n’ai pas toujours gagné.
Elle dérange toujours au moment
où l’on pense en avoir le moins besoin.
On pense à ça on pense prétexte
alors qu’on devrait s’élancer pont
sitôt qu’apparait une rive.
On croit au temps à perdre
au temps perdu
au temps
On pense en gagner
on pense beaucoup trop et si mal
Mes jambes le savent
mes vieilles guiboles
connerie que cette nostalgie des longues marches
j’ai fait Paris
j’ai fait l’Everest
tout le monde s’en fout
de toutes façons
Et aujourd’hui vers quoi tu marches ?
des fois un silence qui rassemble
des fois un silence qui sépare.
en tous cas du silence.
Aujourd’hui, comme tu le dices toi même , comme n’importe qui ou quel autre, avec les souvenirs que nous restent en les jambes ou dans la tête,, on courre derrière soi même, c’est la lutte pour vivre ou se maintenir, et avoir la satisfaction de produire pour le plaisir de soi. Au diable les autre
Gloria
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Mais on marche 🚶♀️ ! Du moins je l’espère … merci Gloria bon dimanche !
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