Dans cette fluidité le genre s’évanouit soudain. Non pas qu’il disparaisse pour autant mais il n’impose plus le carcan d’importance dans lequel l’être s’efforce de se contenir. Etre fluide ce n’est donc pas tant résister à l’étiquette que d’être parvenu à une indifférence envers celle-ci.
Il y a un tout composé de mille choses parmi lesquelles le genre. Peu importe tout cela quelque chose s’est brisé en raison de je ne sais quelle lassitude. Comme un ressort fatigué à l’intérieur d’ un vieux canapé qui n’amortit plus vraiment les postérieurs, pas plus qu’une postérité.
Si un genre était nécessaire pour vivre il ne l’est plus autant désormais, ce qui laisse la place à d’autres priorités. Ce qui laisse la place aussi à un sacré vide tout à coup que les générations futures s’efforceront de combler adroitement ou pas, enfin ils feront comme on a toujours fait c’est à dire bien plus comme on peut qu’on le veut.

J’adore
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Bon jour Patrick,
Un étrange texte. Je ressens comme un constat d’une lassitude et la mécanique du remontoir vers un avenir…
Bonne journée 🙂
Max-Louis
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Je ne sais pas Max-Louis c’est comme mes peintures ça vient comme çà sans trop réfléchir 🤔 je me demande même de plus en plus si la réflexion n’est pas une façon de rester attaché pour ne pas m’envoler tout à coup 😀 bonne journée à toi !
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quelque chose d’une résonance…
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