Toutes ces chansons de variété que la télévision, le transistor déversaient dans nos oreilles, je les considérais comme quantité négligeable.
C’était comme on le disait avec les copains « du commercial ». La plupart était méprisables si facilement, ces chansonnettes ne répondaient pas à l’idée de la musique et de la chanson que nous portions probablement trop haut dans l’estime à cette époque.
Et du coup toutes les personnes qui buvaient leurs paroles, et les reprenaient à voix plus ou moins juste, m’étaient aussi quantité négligeable. Elles devaient toutes être plus ou moins frappées de débilité.
« Quantité négligeable ». Lorsque j’y repense, quel toupet ! Quel mépris ! Quelle ignorance ! Quelle naïveté !
Parfois lorsque je me souviens j’ai froid dans le dos.
Si vous entendez Gilles Deleuze parler de Claude François, alias Clo-Clo, je me demande si ce n’est pas dans son Abécédaire, ah zut me souviens plus, mais avec les moyens modernes ça doit se retrouver assez facilement, bref son hommage à la variétoche est… splendide ! 🙂 Très bonne journée
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Oh merci Louise ! J’aime bien ce que Gilles Deleuze disait sur le cinéma , la peinture et dans son Abécédaire aussi, mais j’avoue je n’y ai pas pensé en écrivant ces lignes… ça mérite une petite piqure de rappel, en plus ça tombe à pic, c’est le bon moment ! Bonne soirée
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ELLES ont gravé une certaine époque dans le marbre de nos esprits. ILS portent maintenant à quai leurs signatures dans les mélodies de leurs ancres sympathiques. ILS sont aujourd’hui liés par impact de nostalgie par un pacte qui mord au sang. Toute une époque.
Bonne soirée à vous
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Merci 🙏 à vous aussi !
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