Je m’aperçois que je lis de plus en plus de poésie depuis que j’ai créé ce blogue WordPress.
Je ne vais pas citer les noms, car beaucoup ont du talent. Enfin pas maintenant, pas aujourd’hui, parce que j’essaie de ne pas perdre le fil de ce que je veux dire.
Je voulais juste dire qu’on apprend beaucoup sur la peinture en lisant de la poésie.
On sent tout de suite ce qui sonne juste et hélas parfois aussi les petits couacs. Encore que le couac peut être éminemment poétique s’il est placé au bon moment au bon endroit …exactement comme une touche de jaune ou de rouge vif !
Il y a dans tout ce que je lis plusieurs catégories que j’affectionne.
La première est la poésie écrite avec les mots les plus simples. Une poésie qu’un enfant pourrait lire et comprendre.
La seconde mais qui peut se confondre avec la première est la poésie à trous… je marche et soudain slurp mon pied s’enfonce puis le corps tout entier, c’est un trou. Ce n’est pas du tout désagréable…il faut accepter le trou comme la découverte d’une vulnérabilité inédite.
Une troisième ? Les oracles et Sibylles là où je sais immédiatement qu’il n’y a rien à comprendre mais se laisser porter par le sens sonore des mots, souvent bien plus efficaces, les fulgurances.
De Staël disait qu’il y avait deux sortes de fulgurances en peinture, celle de l’autorité et celle de l’hésitation… je suis tout à fait d’accord et ça vaut pour la poésie également.
En lisant de la poésie j’ai le sentiment parfois aussi de m’améliorer en maths ce qui est une conséquence inouïe vue mon épaisseur dans le domaine.
Transmettre une sensation avec peu de choses, presque rien c’est d’une élégance… celle qui m’échappe évidemment ! Tout comme mes crises de sobriété en peinture en général finissent mal.
C’est juste une note en passant j’ai voyagé depuis tôt le matin pour aller décrocher mon expo dans le Jura …donc je n’ai pas vraiment eu ma dose de mots. Et puis ce n’est pas mon heure non plus, en fait c’est une drôle de journée, un voyage blanc.
Pourtant je suis persuadé que j’ai regardé le paysage, le poids du blanc avec une acuité et une vacuité réunies et ceci est certainement le fruit de mes lectures poétique.
Emmitouflé de poésie un beau voyage !

Bon jour Patrick,
Je retiens : « …Emmitouflé de poésie … »
Bonne soirée à toi 🙂
Max-Louis
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Et moi je médite sur « le poids du blanc », l’acuité et la vacuité réunies…
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Un peu en écho des « larmes blanches » merci
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La peinture, la vraie, tend toujours à tous les aspects, c’est-à-dire à l’impossible addition de l’instant présent, du passé et de l’avenir
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ainsi donc on pourrait distinguer enfin le vrai du faux grâce à cela : une opération mathématique dans l’impossible… et bien ça m’en bouche un coin ! 😉
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Je vais vérifier l’ équation j’ai commandé un portrait
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ce serait un portrait galactique qui risque de bien vous surprendre 🙂
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