Je dis rarement je t’aime, comme beaucoup d’hommes de ma génération. Je suis maladroit ça c’est sur, et du coup j’ai peur des maladresses, c’est bien normal jusque là.
Et puis on peut être mystique jusqu’à un certain point. Se dire non pas toi, pas toi non plus , encore pas toi, jusqu’à la Saint Glinglin. Espérer un amour tellement absolu qu’il nous rendrait absolu par ricochet.
A qui parle t’on vraiment pour de bon lorsqu’on parle d’amour ?
Longtemps j’ai dit je ne sais pas, je ne peux pas.
Je ne voulais pas dénaturer quelque chose surtout. J’étais fleur bleue. Je pensais qu’une divinité se cachait en chaque être et que si je lui disais j’tai vue, elle se tirerait.
J’étais comme ça grossier pour me planquer.
Et puis les gens comme les feuilles tombent et disparaissent
on se souvient.
Tiens une telle je ne lui ai même pas dit , à lui non plus, mince c’est ballot.
Et avec le recul ça ferait bien plaisir à la divinité ( en moi cette fois) , si toutefois elle est encore là, que je sois plus simple moins tordu et que j’arrive à articuler clairement ces mots les plus faciles à dire lorsqu’on y pense bien.
Que serais-je sans toi ? une belle déclaration déguisée à énoncer en cas d’urgence
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