Désolé pour ce titre dégueulasse. Se faire connaître étant, à mon avis ; une faute syntaxique majeure qui n’échappera pas aux puristes.
Mais il n’en reste pas moins que c’est un titre qui veut dire ce qu’il veut dire.
C’est à dire une question à la con sans point d’interrogation puisque la réponse est aussi comprise dedans. Deux pour le prix d’un c’est mon petit black Sunday, aller.
Je ne parle pas de publier des livres, il y a tout de même, dans ce monde, encore des gens qui font ça très bien et sérieusement.
Je parle des articles de blogue.
Personnellement, moi, je, publions aussitôt que c’est écrit et parfois cela donne plusieurs textes par jour. Ce qui est plutôt fatiguant pour tout bon lecteur de blog normalement constitué, je l’admets sans difficulté.
C’est que je ne vois pas l’acte de publier sans doute d’une façon catholique, ni protestante pas plus que musulmane, bouddhiste, ni même laïque. Désolé pour les chapelles que j’aurais omises de citer.
Non, publier pour moi c’est un peu tirer la chasse après avoir coulé un bronze.
Je prends un petit temps ensuite avec la balayette pour nettoyer, faire « propre », en lisant une fois mon texte formaté dans la publication et je corrige, pas beaucoup, les erreurs de frappe, les fautes que j’arrive à trouver, et parfois même les conjugaisons.
Cela n’a absolument rien d’irrespectueux pour le lecteur éventuel.
C’est plus de l’hygiène élémentaire, comme m’a montré à le faire ma maman.
On pose sa crotte, on tire la chasse, on nettoie.
Se faire connaitre personnellement et si l’on pense à toutes les conséquences que ce désir irréfléchi peut engendrer comme souci, comme besoin d’explications, d’interviews, de questions, m’intéresse de moins en moins avec l’âge.
Je me connais suffisamment moi-même pour ne plus avoir besoin de faire quoi que ce soit afin de dilater de répandre cette horrible déconvenue aux yeux du public.
Donc non je ne publie pas pour me faire connaitre, pas plus que je ne me rase d’ailleurs, pour éviter les miroirs. ( au grand dam de ma dame qui me préfère en homme doux à la peau douce).
Donc vais-je ralentir mes chevaux comme j’en parlais plus haut dans la chanson ? vous voulez peut-être que je la remette ? aller je vous la remet cette fois jouée par Andréï Bernoff, je ne me moque pas !
Certainement pas , je ne vais pas ralentir, car il y a des périodes dans la vie, surtout vers la fin je commence à le comprendre où il faut se magner le cul au risque de perdre en route encore quelques petites choses absolument essentielles qui nous permettent de lutter contre l’envie de tuer son prochain.
Il vaut mieux que je fasse comme je fais, écrire et publier, plutôt que de sauter sur mes voisins avec le couteau à pain.
Encore que je sois assez trouille-cul pour ne pas oser le faire et me retrouver prostré dans un recoin de la cuisine à claquer des dents.
Car j’écris parce que j’ai le trouillomêtre à zéro m’sieur dames. C’est l’effroi qui me pousse, et l’absurdité, et aussi : l’inflation, les impôts, la montée des nationalismes partout sur la terre et probablement chez les martiens et la nostalgie comme il se doit des mistral gagnants. ( Là je ne vous mets pas la chanson, elle me fait trop pleurer)
Car quand on a peur, on ne sort pas de chez soi. On ferme la porte à double tour, les volets, on essaie de faire un minimum de bruit pour ne pas attirer l’attention des voisins, on met un bâillon sur la gueule du chien et plus de croquettes, beaucoup plus, au chat pour qu’il bouffe et que pendant ce temps là il ou elle ( moi j’ai une chatte ) la boucle.
Enfin moi je ne fais pas tout bien. J’ai des doutes sur l’efficacité de cette tradition multiséculaire.
Moi quand j’ai peur, j’écris. Et pour avoir encore plus peur, je publie.
C’est mon frisson qui me fait sentir que je suis toujours vivant.
Moi j’aime la peur m’sieurs dames. La peur ne me fait pas peur.
Elle m’apprend qui je ne suis pas.
Et jusqu’à avis contraire je ne suis personne, je ne suis qu’un citoyen lambda qui fait comme il peut pour le décorum, mais dans le fond je ne suis même plus cela.
Je suis un être libre totalement.
Je suis un écrivain.
Donc permettez moi s’il vous plait, de faire la seule chose dont je suis capable.
Ou ne me permettez pas, ça sera exactement pareil.
J’écrirai et publierai autant que je le peux et si vous ne lisez pas je n’en ferai pas un camembert.
Se faire connaitre… pfff quelle connerie quand j’analyse la syntaxe, merde. Quel beau titre hourra !
Voilà un article rudement bien torché !
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🙂 je vois quand j’ai à faire avec des connaisseurs ! merci !
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Oui, en bout de course, moi aussi… (sortez vos mouchoirs !)
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regarde ça https://espaceetsesmysteres.wordpress.com/
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L’espace intersidéral c’est ma maison 😉
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ok
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Oui, peut-être qu’en publiant on se débarrasse d’autant, ce serait ça, la sagesse, non?
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Je ne sais pas ce qu’est la sagesse, par contre l’envie pressante oui 😉
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Publier est un cours intensif sur l’humilité et le lâcher prise.
Pour ma part, je ne peux plus m’en passer.
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Ah ouf aussi donc !;)
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Tout cela a le mérite d’être clair 🙂 … J’avoue aimer publier des articles, qu’ils soient de ma plume ou non, parce que sous cette envie il y a, en ce qui me concerne, et avant toute chose, une passion, une envie de partager, voire même de faire connaitre à d’autres. Personnellement, c’est ce qui m’a amené à créer mon blog.
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Sans doute la passion est une évidence oubliée dans ce texte. J’ai toujours un mal de chien à me résoudre à l’évidence ! Merci Lisa pour ces commentaires, bonne journée !
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Bon jour Patrick,
En tout cas, c’est grâce à ce réseau que je connais tes publications : écrits et peintures, diantre … 🙂
Bonne soirée à toi.
Max-Louis
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Merci Max-Louis 😉 bonne soirée
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Gare à la renommée involontaire !
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et oui, avec le pot que j’ai en ce moment, manquerait plus que ça !
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