Obliques

Le regard oblique des passants dans la chanson « les amoureux des bancs publics » de Georges Brassens provoque tout à coup, longtemps avant qu’elle se soit produite, l’écho d’une confusion à venir entre les mots entendre et écouter. Enfant, ai-je écouté ou entendu ce qu’allait produire cette déviation des regards accompagnée de quelques accords de guitare ?

L’ai-je analysée ? L’ai-je comprise ? Je ne crois pas.

L’oblique a pénétré mon oreille définitivement associée au mot regard, voilà exactement comment les choses se sont réellement produites.

Ainsi le son et la vue de biais et toutes les collisions produites pour échapper aux dictionnaires.

Car le terme dictionnaire n’est rien sauf le son de son suffixe en « naire » comme binaire, tortionnaire, imaginaire.

Ainsi le son d’un mot est souvent double, comme un chant diphonique ( diaphonique?) mongole

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