Projet d’exposition février 2022
Je suis lent, je dis souvent oui sans vraiment. réfléchir, mais je ne considère plus que ce soit un défaut.
En plus c’est moi qui ai eu l’idée de ce projet. Dans mon esprit il n’y avait pas de date arrêtée, comme si fomenter un projet ne me sert qu’à m’extraire d’une sensation d’éternité et, tout de suite après éprouver le vertige d’y replonger.
Une brève lueur illumine soudain quelque chose de l’ordre du désir puis disparaît généralement assez rapidement de la surface de la toile pour s’enfoncer lentement au travers des couches de peintures, sacrifices repentir, et tout le tralala du peintre que je suis.
Aussi quand tout à coup un e-mail surgit brusquement j’ai cette tendance à éprouver aussitôt une nervosité. Je me retrouve démuni face aux dates, à la demande qui se transmute bizarrement en contrainte en exigence.La mienne bien sûr.
Ce sera donc le 22 février, à Trevoux dans le Rhône, une librairie nous accueille Georges Chich et moi pour montrer quelque chose. Lui c’est déjà fait en quelque sorte puisque l’idée prend appui sur son recueil de poèmes. Il fera une ou plusieurs lectures et moi j’accrocherai mes toiles.
Lesquelles ? La panique m’envahit comme toujours.



Écrire, peindre, le but s’il y en a un derrière tous ceux que nous nous inventons, est sûrement le même. L’unique.
S’aveugler afin de croire voir quelque chose pour l’un , ce qui est aussi mon cas, à me crever les yeux autant que je le fais pour peindre de façon borgne.
Pourtant lui comme moi nous croyons voir une lueur, lui en extirpant quelque chose de l’ordre d’un silence dans la répétition du même poème, et de mon côté du même tableau.
Je n’ai pas de réponse à formuler sur ce qu’est cette lueur qui illumine presque aussitôt qu’elle s’évanouit. Je crois même que je refuserais toute réponse. Demande t’on jamais sérieusement au cœur une réponse à cette question: pourquoi il bat ?

J’aimerais tellement pouvoir y aller, cher Patrick! Je vous souhaite, à Georges et toi, de bons et nombreux visiteurs.
Tes mots d’aujourd’hui me parlent fort. J’écris pour m’aveugler, comme toi.
Alejandra Pizarnik dit ça très bien: « Collectionner des mots, les accrocher en moi, comme si c’étaient des haillons et que j’étais un clou, les abandonner à mon inconscient, comme on se débarrasserait de quelque chose, et puis se réveiller, un matin terrible, pour trouver à mes côtés, un poème déjà fait. »
Un matin terrible…
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Merci beaucoup Geneviève je pense publier tout ça au fur et à mesure et faire une vidéo comme d’habitude. Merci pour la citation et vue que je suis débutant en poésie je vais chercher sur cette poétesse plus d’infos, ce qu’elle dit ma parle tout à fait 😉
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C’est trop loin pour moi, dommage.
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A l’impossible nul n’est tenu 😉 merci pour le dommage 😉
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Voilà une bonne occasion de découvrir vos œuvres de près, Trevoux n’est pas si loin de chez moi…
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Mais oui Joël , bienvenue ce sera une occasion de se rencontrer 😉 je mettrai plus d’infos sur le blog aux abords du jour J !
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Bon jour Patrick,
Un 22/02/22… une date, diantre… mais je suis un peu trop loin également…
Bonne soirée à toi
Max-Louis
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Je mettrais de photos 😉 Merci Max-Louis Bonne soirée à toi
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