
Tout à coup des trompettes, un petit air de fête tourne dans la tête.
Au passé je participe sans savoir danser. J’ai pourtant essayé.
Mais la rose cardinale au présent se referme sur elle-même.
Par principe elle se fiche des principes comme des prétextes.
Elle est la rose rose un point c’est tout. Elle n’en fait qu’à sa guise
Un rien l’habille cependant qu’à peu près tout de nous la déguise
La défigure, cruel reflet toujours, rien de nouveau à l’Ouest ni à l’Est.
Pas de muraille ni plus de Jéricho, entonnez donc entonnez trompettes
Ce petit air de fête oh mon Dieu lancinant dans la tête.
D’où vient-t ‘il que veut-il ?
la pensée s’effiloche, on ne sent même plus les coups de pioche
pas même les balloches. Ah ça mais !
Ange enfin, chérubin , nouveau né à l’œil rond ouvert sur le vide
Mouvantes ces lumières et ces ombres j’ai du encore rater le coche.
Il faut toujours que tu en fasses des tonnes me dit le grand Paon aux yeux d’or.
Regarde moi tout simplement.
regarde moi toujours, regarde moi encore.
Car je suis le hérault du principe majeur, du principe principal
Et quand ma trompette sonne « Léon Léon »
Le monde se réduit en poudre et un gros lapin blanc
surgit d’un infini tordu comme un vieux chapeau.
Et bien sur lui aussi dit je suis le principe principal
ça finit par être tordant tout court.
Re Bon jour Patrick,
Avec Léon, cela m’a fait penser de suite à : « Reviens Léon, j’ai les mêmes à la maison » phrase culte. 🙂
En tout cas ton texte m’a fait sourire jusque là et ça donne un beau rayon de soleil 🙂
Bonne journée à toi.
Max-Louis
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🙂
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