
J’allais écrire accepter la grâce. Mais tout de suite l’idée du pléonasme est venue. Car c’est déjà la grâce de dire oui lorsqu’on se croit encore tout entier plongé dans le non.
C’est étrange non ? On ne se rend pas compte que l’on marche dans le vide et lorsque tout à coup on se souvient du mot vide, on chute.
La grâce ce serait d’oublier certains mots tels qu’ils se sont cristallisés dans notre tête.
La grâce serait d’entrevoir de nouvelles définitions, inédites. Accepter, au sein de l’orage la beauté des éclairs.