
Parfois je me dis qu’il faut que j’arrête de fumer,
je me le dis dans le fond du creux d’la vague
oh la nostalgie des odeurs d’herbe sèche.
et celle de tes cheveux parfumés comme un été
dans la boucle, la spirale, le danger je divague
Alors naturellement j’allume une sèche.
Je m’assois un instant sur cette pierre
Pour me remplir les yeux du paysage
de ton absence.
Fumer pour rester là, tenir dans cette absence
le temps qu’il faut, le temps qu’il faudra
Privé de ce bonheur de l’éternel été.
Car, si je replongeais, en renonçant au goudron,
aux saletés cancérigènes à la nicotine
je sais que c’est vers toi immédiatement
Ma douce Circée ma triste Ondine
Mon nirvana olfactif que j’irais tout entier.
Je serais alors perdu pour le monde restant
J’irais à quatre pattes renifler tous les culs
en espérant toujours retrouver le tien.
En espérant toujours, en vain.
Bon jour Patrick,
Je retiens : « … J’irais à quatre pattes renifler tous les culs /en espérant toujours retrouver le tien./ En espérant toujours, en vain. » … tout est là…
Bonne journée 🙂
Max-Louis
J’aimeAimé par 1 personne
D’un autre côté si tout était facile, accessible, sans gêne où serait le plaisir
J’aimeAimé par 1 personne