
Toutes ces précautions pour ne pas blesser l’autre, ne finissent t’elles pas dans l’évitement ? Souvent je m’écarte volontairement des débats, de plus en plus. Je ne formule plus que des onomatopées. L’idée c’est l’humour, le dérisoire, comme Auguste face à un Monsieur Loyal. C’est aussi se casser la figure pour de bon pour montrer que l’on peut se relever et continuer. Que des choses peuvent nous blesser bien sur mais que la vie est la plus forte.
Car qu’est-ce qui est blessé le plus souvent ? Ce n’est pas la vie. La vie fait feu de tout bois.
Notre orgueil, l’image que nous nous faisons de nous-mêmes ? certainement.
Dans ce cas les blessures sont des étapes obligées, il faudrait pouvoir les considérer ainsi.
Etre conscient que l’on en est conscient n’est encore pas suffisant.
s’élever au dessus de cette conscience encore non pas pour n’être blessé de rien, ce serait inhumain.
Etre blessé, tomber, se voir ainsi chuter comme au ralenti, comme dans un accident de la route, puis s’évanouir et laisser les commandes à ce qui doit advenir.
Cela requiert un niveau de confiance, pas un niveau de conscience.
Un niveau que je n’atteins pas évidemment, que je ne veux pas atteindre non plus car il ne serait encore qu’une idée, qu’une pensée, ce ne serait pas ça.
Éloge de la fuite ?
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non non c’est tout de moi je copie pas 😉 mais je l’ai lu ce livre oui il y a longtemps, me rappelle plus quand
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Pas de copie, c’est sûr… Aucune fuite ne se ressemble 😉
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Laisser les commandes… oui. S’y exercer à chaque occasion donnée, chaque blessure, chaque pli d’orgueil. Chaque jour, quoi. ;o)
En attendant, bonne nuit, Patrick.
Ou douce insomnie.
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