Le seul endroit où il n’y a pas de hasard c’est lorsque j’ouvre mon traitement texte et que je me mets à écrire. Même si je ne sais jamais ce qui va advenir au fil des mots.
Il n’y a pas de hasard car j’embrasse tout en m’absentant totalement.
Le monde et moi nous absentons
Et il ne reste que cette musique « Whyte Nights interprétée par l’ORCHESTRE et le CHŒUR du THÉATRE DU MARIINSKY de SAINT-PETERSBOURG – dirigée par Valery GERGIEV.
Et, à cet instant, tout est absolument parfait. Il fait encore nuit, peut-être la neige recouvre t’elle le paysage tout entier de son blanc silence, peut-être la musique commence t’elle exactement ainsi avec un tintement léger de clochettes. Puis un merle quitte sa branche en laissant choir au sol un petit paquet de neige et c’est à cet instant précisément que s’engouffre soudain la nostalgie.
Toute une vigueur perdue qui me revient ! me voici soudain russe je n’ai plus peur de rien, je suis invincible et j’affronte la steppe, la taïga, susceptible de m’élancer sans fatigue à l’assaut de l’Oural.
Je suis libre totalement de déployer ma force enfouie très loin dans mon passé. Cette force qui ne sert à rien dans le monde d’aujourd’hui où toute passion est répudiée comme folie.
C’est un élixir, un alcool fort qui, je le sais déjà me laissera à terre après l’ivresse.
Mais qu’importe ! sur le blanc de l’écran les caractères s’élancent, c’est tout ce qu’il me reste, juste cette nostalgie de la fougue. Et c’est bon, c’est tellement bon de pouvoir y céder sans penser à l’après.
( merci Lisa )
La fougue Recouvre-t-elle
ou Commence-t-elle là où la nostalgie va fondre comme neige au soleil ?
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La fougue… et la liberté.
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En gros la jeunesse …
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[Plus] doucement, Christian Bobin dit: « La musique, ce qu’elle est – respiration. »
Et respirer, c’est, entre autres, s’élancer au bon pouvoir de sa fougue, nostalgie y compris.
Vive la musique pour ça!
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oh bin tout le monde a bien le droit de dire des bêtises, surtout Christian Bobin, merci Geneviève !
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