Rester dans l’être offre un espoir fou. Sans doute est-ce pour conserver cet espoir que tout l’avoir me glisse entre les mains. Je ne sais pas retenir ni l’argent, ni les objets, ni les gens, parfois je regarde autour de moi et je ne vois que le fouillis de toutes ces choses, personnes et personnages, idées et verbiage, qui m’ont glissés entre les doigts.
C’est assez proche de la folie tant il y a un coté tranchant à l’obstination. Une obstination enfantine qui ne désire faire aucun compromis dans le fond, même si en apparence le compromis semble exister pour de vrai.
J’ai bien accepté de gagner ma vie. J’ai bien accepté de jouer le jeu en grande partie. Sauf quand ce jeu est devenu tellement mortifère, que j’allais y laisser ma peau, alors à cet instant j’ai tombé le masque, et j’ai été le premier effrayé par ce que je découvrais soudain.
Mon Dieu quelle désolation, quelle aridité, quel désert …
Je me suis fait avoir avec mon consentement la plupart du temps rien que pour savoir ce que ça pouvait faire de l’être.
Puis j’en ai soupé, j’en ai eu ma claque, c’est exactement cela la vérité. J’ai dit non et merde simultanément comme un chaman mongol joue de la guimbarde avec la langue.
Rester dans l’être n’est pas un espoir fou, c’est la réalité, sinon on est mort; vous disiez l’autre jour que vous n’étiez pas sage, quelle contradiction!
J’aimeAimé par 2 personnes
Je les embrasse ces contradictions 😉 enfin quelque chose dont je peux sourire un peu merci à vous !
J’aimeAimé par 1 personne
Dire non, c’est du courage, une libération parfois.
J’aimeAimé par 1 personne