Trop de coups, de bleus, d’ecchymoses, trop d’agressions multiples et variées, à la tête, au cœur, à l’âme et de tous les côtés, à confondre les 4 points cardinaux en un seul, unilatéralement pénible, hostile, inutile.
Donc je peins comme je panserais si j’étais à un front quelconque.
J’infirmerais la certitude morbide, les gorges chaudes, la péremption.
Les guerres ne sont pas toutes médiatisées, les guerres on ne s’y intéresse vraiment que lorsque nos intérêts sont touchés.
Et ceux dans les tranchées ne pensent guère qu’à survivre, c’est partout et toujours ainsi.
Et ce sont toujours les pauvres types que l’on habille d’un uniforme, à qui l’on donne une arme, l’espoir de vaincre l’ennemi accessoirement.
Des pauvres types de pauvres gens.
La guerre est toujours un amusement de puissant.
J’accoure du fin fond des trous noirs
le couteau à peindre en l’air et je panse les blessures, plein de blessures, pas que les miennes
je bouche le noir avec la couleur, j’espère toujours que ça sera clair.
ça c’est clair.
Aujourd’hui 3 petits pansements de format 20x20cm à l’huile sur panneau de bois.



Je les aime ces pansements là !
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En tons de kakis, dureté du noir contre le blanc, formes cartographiques, rouge sang éparpillé partout, ce n’est plus de la nature du pansement, cher ami, C’EST la guerre.
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J’adhère, la guerre est amusement de puissants, les pauvres types sont leurs jouets, qu’ils cassent, fracassent peu importe ils ont en auront des neufs, car des mères toujours enfanteront.
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« la guerre est amusement de puissants »certes, mais » Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. » Etienne de La Boétie.
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