
Ce pourrait être l’intitulé sibyllin d’un nouveau stage de peinture à venir. Le postulat de départ est qu’ un impératif de cohérence se tient en dessous du chaos apparent. Que sous ce que nous avons coutume de nommer le « n’importe quoi » se tient un équilibre qui sans cesse se réajuste sous l’influence de nos actions si grandes ou petites soient-t ‘elles.
Et donc pour tester cette théorie j’ai envie de proposer cet exercice à mon groupe d’élèves du vendredi après-midi.
La première question que je me pose puisqu’on me la pose tout le temps c’est celle du « où on va » qui généralement se réduit au choix d’un thème.
A mon avis je peux régler cette question comme d’habitude en prenant n’importe quel thème puisque je considère qu’il s’agit surtout d’un prétexte.
Peut-être que pour changer, je n’ai qu’à changer les mots tout simplement et qu’au lieu de dire paysage, abstraction, visage, nature morte je pourrais dire par exemple « la paix ».
Prenons donc la paix et pour faire bien, c’est à dire sérieux, professionnel, partons à la quête d’une ou deux citations…
La paix nourrit, le trouble consume ( proverbe chinois)
“La paix à n’importe quel prix, ce n’est plus la paix.” ( Kofi Annan )
“Garde la paix en toi, ensuite offre-la aux autres.” (José Artur)
“Seule l’action peut donner la paix.” (Samuel Butler)
Avec ça si on n’a pas d’inspiration..
Et là faire démarrer comme d’habitude sans rien dire. Laisser un peu de temps pour préparer les couleurs, s’installer, peindre un brin.
Puis au bout d’une heure dire:
—Magnifique! maintenant échangez vos travaux les uns avec les autres.
Résister contre les protestations, rappeler que tout cela n’est qu’un exercice, un jeu, un amusement.
Laisser une heure passer encore et recommencer à faire tourner les feuilles. On pourrait prendre le sens des aiguilles d’une montre par exemple pour orienter le hasard.
A la fin regarder l’ensemble de ces feuilles mises bout à bout.
Y t’il une cohérence que l’on peut percevoir ? Autrement dit est ce que ça évoque quelque chose de paisible à la fin ?
— Oui mais comment sait-on à qui appartient chaque œuvre ? on me posera surement la question.
Dans ce cas deux solutions :
- On tire au sort.
- On déchire tout en petits morceaux et chacun se sert pour fabriquer son œuvre personnelle dans la dernière heure restante.
Bonne idée de travail !
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Je trouve géniale cette idée de faire son oeuvre après une expérience collective.
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Merci Charef nous sommes passés ce matin même à la réalisation je posterai les images la semaine prochaine sans doute, très instructif ce début en tous cas !
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Mise en œuvre ce matin du coup avec mon groupe de Serezin du Rhône…très intéressant à suivre !
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