Rien ne se crée rien ne se perd tout se transforme…d’accord ! Oui mais… ça veut dire quoi “tout se transforme“
En peinture si je pense à quelque chose, c’est déjà du passé lorsque le pinceau parvient sur la toile.
Je ne peux créer qu’au présent.
Un présent qui ne cesse de se transformer comme moi-même.
Comment faire pour que le cheval, le cavalier, la steppe et le but ne fassent qu’un ?
Il n’y a pas de réponse qui ne devienne aussitôt du passé.
Et dans ce cas puis-je me faufiler dans une idée de vitesse qui ne soit pas une pure fiction ? Tout comme dans une idée de lenteur, d’application…?
Entre ces deux fictions peut-être alors puis je seulement me fier à la radiesthésie, à l’unique loi d’attraction répulsion qu’entretiennent la toile et le pinceau?
