
Frotter du blanc sur du noir, créer des formes plus ou moins distinctes ainsi que des valeurs, un contraste, voir déjà une profondeur.
J’explore ainsi un commencement sans avoir d’idée.
Je ne pense pas au résultat.
Agir, laisser aller les choses comme elles veulent se retirer sans s’attacher à une pensée à un jugement. Arrêter sitôt la première idée séduisante qui s’impose.
Passer à un autre tableau en laissant celui-ci suffisamment silencieux quelque part dans l’atelier, l’oublier quelques jours.
C’est un travail à la fois très rapide et très lent.
Une application créative du « en même temps » très intéressante, je trouve. Merci.
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Merci Louise !
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Ce tableau narre un beau silence. Je pourrais le laisser se taire, sur mon mur, pendant longtemps. J’y entends déjà une histoire, à la fois triste et tendre. De quoi y raconter le monde, et les jours qui passent.
« Assis sur les pierres, dans un grand horizon de paille, un homme grelottait. »
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J’y ai pensé et puis tard le soir …c.était pour moi une image trop évidente, j’ai tout recouvert de bleu de cobalt pour le laisser aller et puis j’ai repris le blanc…
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