Je me méfie des évidences aussi spontanément que des clichés et ce depuis très tôt. Ce qui me place devant une image télé métrique du réel.
Celui que j’ai du accepter comme étant commun et le mien.
D’ailleurs lorsque j’étais photographe j’ai revendu tous mes boîtiers reflex pour acquérir un vieux Leica.
Avec ce dernier j’ai visité l’Asie et passais inaperçu. On aurait dit un appareil inoffensif. Je pouvais m’approcher des visages à 30cm car je n’avais qu’une optique de 35mm.
On ne savait pas quand je déclenchais l’obturateur, pas de claquement de miroir.
Pour faire le point il suffisait de faire coïncider deux images dans le viseur. C’était rapide et très efficace.
Je ne suis pas devenu célèbre grâce à mes photographies. J’avais imaginé le devenir lorsque j’étais jeune. Mais ce n’était qu’un leurre pour m’entraîner dans de drôles d’aventures.
Au bout du compte je faisais mes classes tout en semant des petits cailloux dans mon esprit, un puzzle extra.
Caroline me dit qu’elle voit un homme seul et qui grelote dans un paysage en apercevant mon tableau. Je l’ai vu aussi tard hier soir avant de lire son message, et du coup l’image dans le viseur m’apparaissait d’une évidence trouble.
J’ai tout recouvert de bleu, je ne pouvais pas m’installer dans ce cliché.
Puis j’ai repris mon pinceau chargé de blanc, excellente gomme mais pas seulement.
Baguette de sourcier plutôt, voire pendule de radiesthésiste. Et une autre vision est arrivée, suffisamment inachevée pour qu’elle m’ouvre à l’inconnu.



l’inverse du palimpseste… A radiographier dans des siècles pour en connaître les secrets ?
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vouloir connaitre les secrets si ils ont du temps à perdre à l’extérieur d’eux mêmes. Pourquoi pas ? Bonne journée Joël !
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