J’essaie d’imaginer le paradis. C’est assez proche du cauchemar. Tout le monde sourit, tout le monde s’aime, tout le monde au petit soin l’un pour les autres, il ne pleut jamais ni ne neige. Soleil radieux chaque jour.
Pire qu’un cauchemar
une éternité d’ennui.
vue d’ici.
ici, c’est un vrai paradis d’une certaine manière. Il y a un ordre convenable, éprouver de la peine ou de la joie, suivant nos propres choix. Dans l’opposition, dans l’alternance.
Enfin là on en reprend pour 5 ans sans alternance.
Reste à voir ce que les législatives donneront.
Du coup je reviens sur l’action de demander, un peu.
Ne pas demander le paradis.
surtout pas.
D’ailleurs je me demande si au bout du compte la véritable sagesse ce n’est pas de ne plus rien demander du tout.
se contenter à chaque fois de ce qui est
suffit amplement à créer tout ce que l’on peut imaginer
et plus encore.
une nouvelle peinture commencée hier soir
évasion à l’ile de Pâques.
Les habitants adoraient un dieu à Tête d’oiseau.
Et les oiseaux on sait bien ce que c’est, ce sont les descendants des dinosaures
Ils ont des os creux.
Des dinos à plumes. Belle, très belle évolution et en plus ils sifflent et chantent
Bref, en faisant un saut sur l’ile je me suis dit
Reste là un moment, le temps que ça passe.
Le temps de digérer tout ça.
Et ça ce n’est pas rien je vous prie de le croire.
Bref format 40×50 encore ( ce sont toujours de vieilles toiles que j’ai recouvert de gesso car elles ne me plaisaient plus)
Voici les deux premières étapes.

