Publier sur ce blog m’oblige à tenir en joue le ridicule en continu. Ma propre idée de ridicule. De ne jamais la perdre de vue, comme une évidence. Etre au delà du contentement ou de l’insatisfaction aussi, en acceptant le fait que publier c’est réduire en poudre le présent en passé. Ne plus s’en préoccuper ensuite. Comme si j’allais de texte en texte comme à cloche-pied l’instant.
Traversé comme je l’ai déjà dit par le vent. Bien sur que tout cela c’est du vent et en même temps peut-être pas que. Quelques feuilles vives encore, pas tout à fait mortes y trainent.
Mais à peine cette pensée m’effleure qu’elle aussi s’en va, elle n’existe déjà plus à la fin de cette phrase.
Cette pierre philosophale que nombreux cherchent, il me semble qu’elle est en lien avec l’instant présent.
Peut-être aigue au moment du clic sur le bouton bleu.
Qu’avec lui.
Cette pierre est l’instant.
Et si je parviens à sauter ainsi de pierre en pierre comme d’instant en instant, à gué
mon corps entier peut bien pourrir
mon esprit reste vif.
J’y pense et puis j’oublie
comme dans cette vieille chanson de Dutronc.