
Il y a cette pensée d’une Amérique à découvrir encore, persistante. Sans doute pour contrer l’ennui que provoque l’illusion de l’âge et la cohorte triste des pseudo certitudes.
Autrefois il y avait toujours un projet de voyage, un rêve que l’on gardait sous le coude ou le pied, de ce temps ou le coude et le pied possédaient une certaine distinction.
On ne sait ce qui s’est passé ensuite. Comment tout a coup l’anomalie de l’instant suivant s’est produite.
Le fantôme d’un espoir ancien vient parfois nous hanter. Et on peut tenter tous les exorcismes, rien à faire.
Pour tenir dans l’ici il faut ce rêve d’ailleurs, si puéril puisse t’il nous apparaître au bout du compte, puisque c’est de la bouche même de notre vulnérabilité qu’il naît, que le roi règne enfin après toutes les abdications vécues.
C’est qu’il faut vivre jusqu’à la lie. Souhaiter à bout de souffle la quintessence.
Ce dessin-peinture me touche et m’inspire. Je suis curieuse : il est grand comment, dis-moi?
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Merci Caroline ! il fait 21×29 cm format a4
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