
Penser à soi plutôt que de penser à l’autre. Je le prends comme ça quand on me dit : tu ne penses qu’à toi. Ça va de soi pour moi. Et forcément ça en agace plus d’un.
Encore un soucis de définition. J’ai cette tendance à confondre soi et moi. Et souvent après coup je m’en accable, m’en plains tout seul à moi-même.
Pour m’extraire du poids de cette douleur je deviens fou invariablement.
Pourquoi ne pas accepter que ça ne fasse pas de différence soi et moi.
Que ce moi est inclus dans le soi et qu’il puisse se dilater à un tel point qu’il en épouse tout l’espace.
C’est ce qu’il faut taire à l’autre absolument car aussitôt toute la place étant prise il ne trouve plus la sienne.
Un artiste ce n’est sans doute que ça. Un dictateur si on le voit du mauvais œil, un individu qui renie toute altérité consciemment ou pas.
Mais d’un autre côté cela peut aussi être une proposition de l’être à lui-même de se créer un espace aussi vaste qu’il veut. Et ça inclut l’altérité dans son ensemble.
D’accord !
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