87. Notule 87

Se faire reluire le berlingot. Une expression de mon vieux qui la tenait de son vieux probablement. Expression ancienne donc qui se passe comme un relais dans la famille. Plutôt péjoratif si possible, comme pour dire, t’as rien d’autre à foutre que de te branler. La valeur travail est une valeur refuge, comme l’or évidemment. L’or dur c’est connu.

L’art dur aussi. Enfin c’est ce que tout le monde semble espérer quand les transactions roulent bon train.

Je soulève sans doute un lièvre mais quand l’art ne sert plus à se faire reluire le berlingot, les carottes sont cuites et ça sent le pâté.

Je veux dire qu’à un moment tout lasse tout passe ou tout casse. Quand le plaisir de se branler se dissipe avec les odeurs de térébenthine que reste t’il donc ?

Quel invention trouver encore pour s’emparer du manche ?

Donc les psy ont un peu raison en déclarant que tout est sexuel, toutes les motivations, les actions, tout ce merdier perpétuel que l’on nomme les activités humaines, la civilisation …

C’est juste une accumulation de tentatives plus ou moins réussies de balancer la purée à toutes les sauces.

De se faire reluire le berlingot ad vitam eternam.

Et du coup possible que tout retombe en quenouille à un moment donné quand il n’y a plus de jus.

C’est simple comme bonjour, pas la peine de s’embarrasser de gros traités de philosophie, de couper les cheveux en quatre, ni d’enculer les mouches.

Les fleurs d’ailleurs en connaissent un rayon sur les abeilles et sur le miel, plus que moi en tous les cas qui vole en toute maladresse comme un bourdon ronchon.

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.