
C’est dû à une éducation religieuse de penser que pour aborder le sacré il faille entrer dans l’obscurité des chapelles, des églises ou tout du moins dans un état d’esprit propice.
Ce qui est une erreur bien sur. Le sacré comme l’état de l’esprit n’étant que des points de vue.
Alors quoi pourquoi est-ce que le lis parfois d’un œil bovin de la poésie et qu’elle ne me fait rien.
C’est sans doute parce que je désire qu’elle me fasse quelque chose.
Et c’est une erreur supplémentaire.
Ce n’est pas la poésie qui fait quoi que ce soit, mais la relation que je désire, à un moment donné, entretenir avec elle.
Il est donné par qui ou par quoi ce moment ? Et est-ce important vraiment de le savoir ?
Ce qui est à retenir c’est de ne se sentir coupable ni fier de rien.
D’en revenir au jouir qu’une telle relation procure, avec en accompagnement, en bruit de fond plus ou moins persistant, quelque chose dont on peut ou pas s’abstraire.
Et ni le calme pas plus que l’agitation ne sont responsables ou fautifs d’une peine quelconque à jouir de la poésie non plus.
Encore une fois il ne s’agit de rien d’autre qu’une décision, d’un choix que l’on peut murir suffisamment
ou pas.
irresistible de t’imaginer lire la poésie avec un œil bovin je dois dire….
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ben quoi ? les bovins aussi peuvent s’intéresser à la poésie .. Eh peut-être même plus que les ovins si ça se trouve 😉
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