J’écoute plus que je ne regarde les vidéos, sur la route il faut faire attention. Et donc j’écoute mais sans écouter comme je vois sans voir, c’est à dire sans que mon attention ne se fixe sur quoique ce soit en particulier, le bon deal pour se rendre sans encombre d’un point A vers un point B.
Mais tout à coup un mot, une bribe surgit, « ce qui m’intéresse c’est la forme » dit François Bon.
Je mets ça de côté, pas le temps d’y penser à l’instant T.
Le lendemain matin, je reprends ces petites choses mises de côté dans la journée d’avant.
Et du coup la forme ça me parle. J’entends la voix de Thierry Lambert qui m’en parle, un peintre de mes connaissances que je ne vois plus guère que lors de mes visites rapides sur Facebook.
Le fond que ce soit en littérature, en peinture, c’est la tarte à la crème. Mais la forme, ce n’est pas la même chose, c’est ce qui identifie une façon parmi d’autres à partir d’un fond commun.
On a tous des expériences assez similaires de la réalité. C’est par la forme que l’on peut les distinguer vraiment, voir s’apercevoir à quel point la réalité est un millefeuille.
Je fais l’impasse ici sur ce que je pense des formes en peinture, je l’ai déjà dit, peut-être pas encore suffisamment, parce qu’encore trop accroché à l’illusion du fond, un fond personnel, un fond de placement.
Peu importe ce qui s’agite dans les abysses, ce qu’on a sous les yeux suffit largement à notre compréhension du monde. Et ce qu’on voit, c’est la forme.
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