Attendre (note atelier #40jours)

Pronom je, nous, on, mouvement vers l’impersonnel, attendre dans l’attente. Qu’est-ce que ça peut produire sur le pronom. Lieu public, un lieu où l’on est pas seul à priori, où il y en a d’autres qui attendent. Est-ce que « je  » les voit, comment est-ce que « je » les voit. Il y a t’il une possibilité de « nous » vraiment. Que faut-il pour donner une sensation de « nous » inclusive, ou bien exclusion « ils ». Entre je et ils entre nous et on. Nous attendons quelque chose. On attend. On attend quoi ce n’est pas dit. Ce n’est pas important. Ce qui constitue le texte c’est attendre. Ce qui se passe quand « je » « nous » « ils » « on » attend.

Description du lieu de l’attente, une salle d’attente mais ne pas donner d’indication précise qui informerait s’il s’agit d’un hall d’aéroport, d’un hall de gare, l’Anpe, la sécu, une présentation funéraire, une église, une chapelle, la cour de récréation, etc

Description minimaliste du lieu, le rendre le plus impersonnel possible. Pas de mobilier sauf des chaises quelconques. on ne peut pas décrire grand chose, peut-être le revêtement de sol et c’est chaises justement. Puis les chaussures de ceux qui attendent, les chaussures et les jambes, pas plus haut ce serait risqué. On n’a pas besoin de connivence, pas d’échange de regard par exemple.

A quoi ça pense dans l’attente, à quoi je nous on pense. Peut-on s’évader dans une rêverie, certainement, mais pas là, pas dans cette salle d’attente précisément. On ne peut s’appuyer que sur ce qui fabrique une réalité, on a besoin de noter du regard sans rêver les éléments constitutifs de cette réalité. Des chaises, leurs pieds, des tubulures sans fantaisie, puis la moquette, ou avant, dire simplement une moquette grise « tout le monde » comprend ce que veut dire une moquette grise. Tout le monde a déjà attendu dans une salle d’attente dont le revêtement était de couleur grise, accessoirement ça peut-être de la moquette.

Les chaussures, les chaussures de ceux qui sont là autour de la pièce, ceux qui attendent, elle disent quoi les chaussures de ceux qui attendent. La semelle est comment, est-ce que ce sont seulement des chaussures de ville, des souliers d’homme de femme, des escarpins, des mules des baskets des tennis, ça donne quoi de décrire seulement les chaussures de décrire la semelle usée ou pas, la propreté ou pas. ça passe le temps de l’attente.

texte ébauché pour l’atelier

documentation

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