Écrire tous les jours avec une contrainte ou deux que l’on accepte de suivre ou pas d’ailleurs en apprend encore sur la notion d’intensité de l’acte d’écrire.
J’écris très vite. Mais au préalable je m’aperçois d’une petite opération mentale inédite… ou dont peut être je ne me rendais pas compte jusqu’à présent. J’arrive à voir le texte, à l’écouter, presque à sentir son atmosphère. Cela se passe sans mot comme une vague d’ondes qui s’entremêlent et qui au moment culminant se retire… c’est à ce moment là qu’il faut se jeter à l’eau…
Heureusement que j’ai lu quelques pages de Nathalie Sarraute l’autre jour, comme des exercices supplémentaires entre deux consignes… je l’avais lue autrefois mais c’était pour moi du chinois.
« Vous les entendez » j’y ai puisé quelque chose certainement ou bien j’y ai retrouvé une chose qui me filait entre les mots justement.
Cet écran des mots dont on ne prend pas la mesure quand on écrit.
En attendant ça file, toujours confiance dans cette inconscience qui prend le relais. Quand j’écris je ne pense à rien, je ne suis même pas sur d’être là. Ça s’écrit.
Pour autant il va bien falloir être là, se relire.
https://www.tierslivre.net/ateliers/40jours-27-demain-le-soleil-la-ville/
Oui c’est vrai ça s’écrit…
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Ça n’est peut être pas moi … angoisse qui monte … cigarette, café vite !Où donc me suis- je fichu …
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Et la relecture offre des surprises !
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