Comme d’habitude je ne comprends que ce que je veux comprendre… c’est à dire que l’ensemble des exercices réalisés dans cet atelier d’écriture sont décalés, je donne toujours à un moment mon avis mon opinion dans ces textes et visiblement ça n’est pas ce qui est franchement demandé. Au contraire il s’agirait de disparaître dans une forme, dans les mots alignés de façon la plus neutre possible en apparence. Ce serait alors au lecteur d’aller fouiller cette neutralité apparente pour se faire des idées. C’est somme toute très art contemporain. Tout ce qui d’emblée me met mal à l’aise, vu que c’est le concept, l’organisation, l’arrangement des fragments, qui va provoquer un récit dans lequel moi même j’ai toutes les difficultés du monde à trouver du sens. C’est à dire qu’il s’agit aussi de placer ça et la des références, des clins d’œil à la politique, à l’histoire, à la littérature, bref à toute une modernité qui finalement m’échappe.
Ce qui me positionne presque aussitôt comme un vieux con qu’il ne cesse de soliloquer toujours ses sempiternels histoires.
Du coup ça me rappelle mon grand père paternel. Il choisirait toujours les repas interminables du dimanche pour raconter ses histoires que personne ne souhaitait écouter.
Je dois avoir approximativement le même âge désormais. Comment on se retrouve ainsi lié à des figures historiques personnelles est tout à fait étonnant.
Faut-il y voir un acte délibéré de résistance à quelque chose … peut-être, par contre contre quoi … il y aurait une liste tellement longue à écrire qu’il vaut sans doute mieux ne rien dire… continuer à faire le con comme papy.