Vers la quarantaine, un petit bout de glace enfoncé dans l’œil. Cette méfiance d’admirer. Sans doute après avoir trop abusé. Où positionner ce foutu curseur… il y a des curseurs à tout, ça ne vous a tout de même pas échappé… comme cette obsession de précision, la vénération du détail, non plus bien sûr. Que peut-on admirer ainsi avec cette peur d’admirer trop ou pas assez…admirerait-on pour le clamer le plus admirablement possible…ou bien est-ce une veine neuve à creuser en silence. Il faudrait se souvenir d’un cul, admirer un beau cul, toujours avant d’ouvrir la bouche. Avant de transformer l’admiration en malentendu.
En écho à ton texte, j’ai envie de citer René Char qui parle ici de ce que devrait être un poème… « … ce n’est pas beau ou curieux, ou original, ou tout ce que vous voudrez… Il ne faut pas que ce soit apprécié, admiré, savouré ; il faut quand vous le lisez que ça descende en vous. »
…
Tu le sais peut-être, mais je profite quand même du moment pour te dire que certaines de tes images récentes ne sont visibles que dans le lecteur et n’apparaissent pas sur ton site. Du moins pas de mon côté. Tourlou.
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Oh René Char oui bien sûr, plus rapproché du soleil, il n’a pas dit ce n’est pas étrange, faut-il comprendre que ça l’est, quand ça descend en nous…pour les photos j’utilise juste l’option mise en avant, pour laisser la page avec le texte seulement, donc c’est voulu pour le moment, enfin je crois… Merci de ton passage et commentaire Caroline, et oui tourlou c’est joli, j’aime ! Tourlou !
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