Il y a sans doute des degrés, des paliers, semblables à ceux que connaissent les plongeurs en apnée. Et à chacun de ces paliers on se dit ça y est, j’y suis. Parfois même, comme l’éprouve le coureur de fond, ce sentiment de bien-être. Il ne dure pas très longtemps avant que les difficultés ne reviennent. Lire tout comme écrire se confondent dans cette image ce matin, quelqu’un qui court, mais moins éperdu que toujours. Est-ce seulement un second souffle… combien de temps cela durera… il faudrait juste en profiter, courir pour distancer la méfiance qui, on le sait, nous rattrapera. Puisque c’est probablement pour elle bien plus qu’à cause d’elle, qu’on s’élance.
J’en suis encore à mon premier souffle à l’heure qu’il est…
Et je t’embrasse, sans méfiance…
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Encore heureux, comment faire autrement…moi itou
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Qu’il est juste et beau ce texte que je lis en rentrant de ma foulée matinale… le second souffle, c’est au coeur ce qu’est le lâcher-prise pour la tête, non ? Il ne faut pas le chercher, encore moins le provoquer, c’est lui qui te trouve, à force d’un peu de patience et d’humilité…
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