Partout, partout, le commentaire. Impossible d’y échapper ou même de s’y soustraire. Quel entraînement ! Surtout pour ne céder à répondre immédiatement à un commentaire. Le faire tourner plusieurs fois en l’air comme un mobile accroché au plafond. L’examiner ainsi sous tous les angles. Un commentaire genre Calder. S’en épater tout d’abord, quoi qui comment à quel sujet déjà. Rester silencieux pour laisser retomber lentement l’épatement. Continuer à fixer du regard le commentaire sans épatement, le considérer comme un objet, dans la vitrine d’un cabinet de curiosité, étudier sa syntaxe, son ton, accessoirement son orthographe et sa grammaire. A quel règne, quelle espèce, quel genre. Est-ce un fossile, découvert par hasard dans les strates géologiques du site. Ou bien est-ce une génération spontanée. D’où vient-il, où peut-il bien se rendre. Est-il bien adressé. Réintégrer son corps, retrouver la pesanteur du corps assit sur la chaise, et retomber sur la page encore ouverte à l’écran. Faire comme si. Dire par exemple saperlipopette tiens donc un commentaire. Et se mettre en mouvement pour y répondre. Si toutefois on n’a rien d’autre de plus urgent à faire. Attendre trop pour répondre à un commentaire. On pourrait se laisser tenter. C’est souvent une erreur. On n’y répond jamais. Le mieux est de prendre une bonne aspiration, et d’y aller, une fois la tête sous l’eau on bat doucement des pieds, avec ou sans palme ce sera selon l’envie de vitesse qui se forme. Mais surtout l’important. est de descendre le plus profondément possible pour tenter d’éviter d’écrire une deux choses forcées. Parvenir ainsi au bout du bout de la plongée, puis faire confiance à Archimedes car c’est souvent lorsqu’on remonte des grandes profondeurs qu’on trouve les mots justes et l’admirable sensation des vases communiquant.. si vous n’avez pas d’océan, pas de palme, pas d’inspiration, personne ne vous en voudra. Ça fait toujours chaud au cœur de recevoir un commentaire.c’est d’ailleurs souvent le problème chez les animaux à sang-froid.
Il est tout à fait possible de « se dégager » des commentaire sur WordPress. En laissant libre le choix d’utiliser cette possibilité, évidemment, on s’expose alors à des commentaires indésirables. Ils sont cependant contrebalancés par ceux dithyrambiques, restes « les mesurés » que l’administrateur du blog appréciera à sa juste valeur.
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Je commente à chaud, dans l’immédiateté. Et pof !, encore un commentaire qui ne sert pas à grand chose… qu’à en sourire
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On peut être dragon et rigoler aussi
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j’aime bien les monstres…
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Et que dire des commentateurs de commentaires? Des second-degré parfois assez singuliers.
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Faut que je réfléchisse … sais pas
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Bon, cette fois je ne commente pas ! Je l’ai fait ? Ah bon !
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Comment faire?
Comme en terre !
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Erreur
Comment taire?
Comme en terre!
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