
L’autorité dans le domaine de l’écriture. Agaçante si elle n’est pas précédée d’un pouvoir. Pouvoir qui n’est lié qu’à la reconnaissance par autrui d’un fait : celui d’augmenter une connaissance, suite à un examen favorable des oiseaux. C’est pourquoi les chamans sont revêtus d’une autorité naturelle. Certains écrivains également. Et bien sûr tous les poètes. Puis arrive un moment dans la vie où cette autorité n’a plus besoin de médiation. Où le chaman, l’écrivain, le poète se confond en celle-ci totalement, y disparaissant. Le risque est présent lorsqu’il n’y disparaît pas totalement. Lorsqu’il cherche encore à s’accrocher à quelque chose qui n’est qu’une illusion. Peut-être cette illusion de vouloir encore vivre quand on est mort. C’est le flou d’une visée télé métrique, vite oublié lorsque la mise au point est réalisée. Revenir au flou tant que le doute sur cette précision perdure.