
Peut-être revenir à l’idée de génération. Qu’on y retrouve quelque chose, un air familier, alors qu’on ne saisit que très peu des générations nouvelles. D’ailleurs on saisit tellement peu qu’on s’interroge soudain sur ce besoin. Pourquoi vouloir saisir ou retrouver quoique ce soit. Pour se rassurer de quoi. Pour se dire j’appartiens à un groupe. Aussitôt née l’idée meurt dans l’œuf. Non, il n’y a pas de générations, il y a des individus avec parfois des affinités, d’autres fois non. Il n’y a rien à saisir, tout au contraire, plutôt lâcher. Lâcher les idées toutes faites, sans pour autant les apprécier pour ce qu’elles coagulent de l’esprit d’une époque, créant un peu de variété dans le morne. Mais ne pas se leurrer. Les individus meurent seuls. Même s’ils sont entourés. Surtout s’ils sont entourés.