
Ne pas confondre ce qui soudain donne vie à la mort avec un rabe de satisfaction facile. Une poignée de frites, un verre de vin gratis en sus. Ne pas oublier la vocation première du partage. Pourtant la tentation est toujours présente de vouloir s’évader ainsi. De jouir égoïstement de ce qu’on va vite à considérer comme un truc, une martingale. D’autant plus que dans l’apparence ceux-ci fonctionnent. L’idiosyncrasie si séduisante soit-elle, ne vaut pas plus que la préciosité qui la façonne. Remonter à la source de cette préciosité, comprendre qu’elle n’est qu’une faille offerte par la facilité. Une béance confortable dans laquelle s’engouffrer quand la peur de ne pas exister gît, en compagnie du désir de reconnaissance, de l’ignorance. Retrouver confiance dans le partage, s’y encourager.