
Certainement un désir encore, que la mort soit l’ultime éblouissement, et que l’on puisse tenir sur le seuil aussi longtemps que possible. Et tout de suite vient l’éblouissement d’une pseudo connaissance qu’on y gagnerait. Une sorte de revanche d’avoir raté la vie en misant sur l’ouverture procurée tout à coup par son achèvement. Avec comme postulat probable que l’achèvement expliquerait tout. Un éblouissement qui en dissimule un autre. Dans le fond un désir de s’évader renouvelé, la jouissance triste des satisfactions passables de ce désir. Passable, vieux mot que je retrouve en marge de vieux carnets scolaires, écrit à l’encre rouge. Plus satisfaisant sont les termes médiocre, mauvais, abruti total. Au moins on est désigné clairement. Mais passable… aucun éblouissement n’en surgit. Peut-être était-ce une mise en garde prophétique, pour mon bien de la part de ces vieilles institutrices, la plupart veuves ou célibataires.